1/ On observe une corrélation entre le taux de croissance du PIB et le taux de chômage : C'est la croissance économique qui permet de faire diminuer le chômage. On remarque que la baisse du taux de chômage est un peu décalée par rapport à l'évolution du PIB et que l'amplitude de variation est plus forte pour le PIB.
2/ Pour comprendre la relation entre ces 2 variables, il faut mettre en avant le rôle de la demande qui joue sur l'évolution du PIB. On aura la consommation des ménages d'un côté et l'investissement (achat de nouvelles machines, ordinateurs, brevets, etc.) des entreprises. Plus les ménages dépensent, plus les entreprises investissent et plus il faut produire de biens et de services et plus il faut embaucher.
3/ L'importance du rôle de la demande a été mis en avant par l'économiste anglais John Maynard Keynes (1883-1946). Pour lui lorsque le chômage est trop important, c'est qu'il y a insuffisance de la demande et l'Etat doit intervenir par ses dépenses pour relancer l'activité, exemple historique = le New deal (nouvelle "donne" CAD nouvelle politique économique) aux USA dans les années 30 : politique de grands travaux, taxer les riches, etc.
4/ Par conséquent, baisser les dépenses publiques (baisser les salaires des fonctionnaires, baisser les retraites, ...) et les salaires n'est pas une solution mais risque au contraire d'aggraver la situation.
Schéma :
Moins de revenu => Moins de dépenses => Moins de production => Moins de revenus disrtibués, moins de taxes => creusement du déficit de l'Etat.
5/ Plusieurs limites importantes à ce raisonnement : la hausse de la consommation et de l'investissement peut se traduire par plus d'importations, ce qui est favorable aux pays étrangers, les postes de travail crées peuvent rester vacants si la population active ne dispose pas des bonnes qualifications ou si le marché du travail fonctionne mal, les enteprises peuvent augmenter les heures supplémentaires plutôt qu'embaucher.