Protéger les entreprises naissantes, innovantes afin de leur permettre de se développer sereinement.
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protectionnisme éducateur défendu par F. List au 19ème.
Une entreprise ne peut devenir concurrentielle que si elle atteint une certaine taille, qu'elle a réalisé des économies d'échelle et donc réduit son coût unitaire. Or les entreprises étrangères sont déjà passées par ce processus et sont d'emblée compétitives. Ne pas protéger les entreprises nationales pour qu'elles atteignent un taille critique, c'est les condamner.
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Lutter contre le dumping social ou monétaire car certains pays profitent des prix plus bas grâce à la faiblesse de leur protection sociale ou à leur taux de change sous-évalué.
Concernant la protection sociale, n'oublions pas que le coût du travail pour l'entreprise renvoie au salaire super brut qui inclut outre le salaire net versé les cotisations sociales salariales et patronales. Moins il y a de charges sociales, moins le coût salarial est fort et plus l'entreprise peut se permettre de vendre à bas coût. Cela induit une concurrence déloyale tout comme pour une monnaie sous-évaluée.
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Lutter contre un monopole international déjà installé
Il s'agit alors de subventionner une entreprise pour qu'elle puisse se lancer sur un marché monopolistique. C'est ce qu'on appelle une politique commerciale stratégique.
L'exemple typique est celui de Airbus qui a pu concurrencer Boeing grâce à l'intervention publique.
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Protéger les entreprises viellissantes et condamnées
afin de gagner du temps pour qu'elles se reconvertissent.
L'objectif peut-être aussi de sauver des emplois. Il s'agit alors d'un choix politique.
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