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Globalisation financière

Agence de notation : Moody's en 1909 note les premières enteprises et en 1919 les Etats. Toutefois la pratique de l'évaluation du risque souverain est plus lointain, notamment au Crédit Lyonnais. Rating officialisées dans années 30 aux USA pour obliger les banques à ne détenir que des titres notés minimum Baa. Explosion des résultats entre 1995 et 2006 de Standard & Poor's, Fitch et Moody's, consacrant une structure d'oligopoles accepté par les autorités. En 2006, les autorités US ont léfigérées pour améliorer la transparence des agences, suite à l'affaire Enron (Credit rating agency reform act). La France émet depuis 2008 l'idée d'une réglementation au niveau européen. Avant elles étaient commanditées par les investisseurs afin qu'ils puissent mieux choisir mais dans les années 70, l'information devient publique mais financée par les enterprises elles-mêmes.

 

ARS – Auction rate security : initié par Lehman Brothers en 1984. Titre à LT mais des enchères régulières permettant à de nouveaux investisseurs de remplacer les anciens.

 

Asset backed securities : Obligations adossées à des prêts aux consommateurs ou entreprises.

 

Bâle I (1988) : Instaure notamment le ratio Cooke, du nom du prsident de ce comité à l'époque. Fondé sur une norme de crédit indépendamment de la qualité de l'emprunteur. Fonds propres / engagements de crédit >= 8%.

 

Bâle II (2004) : Fondée sur 3 piliers : 1) Instaure le ratio McDonough : Fonds propres de la banque >= 8% des (risques de crédits (85%) + de marché (5%) + opérationnels (10%)), 2) procédure de surveillance des bilans par les BC, 3) Une discipline de marché à travers notamment la transparence de l'information. Entre en application à partir de 2008 dans l'UE.

 

Bâle III (2010) : En cours. Réunion le 12 septembre pour la touche finale.

 

Banque de l'ombre : in P. Krugman (Pourquoi les crises reviennent toujours, 2nde éd. fr. , 2009), titre d'un chapitre et faisant référence aux titres innovants, l'auteur ne parle pas du hors-bilan mais l'objectif est quand même de contourner la réglementation s'imposant aux activités bancaires (détention de réserves liquides, maintien d'un capital conséquent, cotisation au système d'assurance des dépôts), ex. ARS. Et leur effondrement, réminiscence de l'épisode de 1907 où il s'agissait déjà d'"opérer en dehors de toute régulation".

 

Délocalisation absolue (cf. El Mouhoub, 2008) : Suppression effective d'une u. de P ou d'assemblage dans un pays A pour la transférer dans un pays B.

 

Délocalisation relative : Réaliser la croissance de la P, des I ou des emplois dans les filiales à l'étranger plutôt que dans le pays d'origine. Moyens? Création de filiales nouvelles (filiales dites greenfield), fusions-acquisitions lorsque transfert de K à l'étranger.

 

Call loans – achat à la marge : Ne payer que 10% du prix des actions et emprunter le reste à un broker empruntant lui-même aux banques. En application dans les années 20-30 traduisant l'effet de levier et l'alimentation de l'"orgie spéculative" pour reprendre l'expression de GALBRAITH.

 

Credit default swaps – Dérivés de crédit :

 

Credit risk transfer : Transfert du risque de crédit à l'origien de la dissémination du risque de crédit.

 

Effet de richesse : Joue positivement lorsque la valeur de certains biens, comme l'immobilier, augmente.

 

Espérance neutre au risque : hypothèse fondamentale de la théorie financière (mathématique financière) servant de base à l'évaluation des actifs notamment sur les marchés dérivés, cf. BOURGUINAT ET BRIYS, L'Arrogance de la finance, 2009). "[La probabilité risque-neutre] peut s'interpréter comme celle qui régirait le processus de prix des sous-jacents de ces actifs si l'espérance du taux de rendement de ceux-ci était le taux d'intérêt sans risque (d'où le terme risque-neutre: aucune prime n'est attribuée à la prise de risque)", Wikipedia : Mathématiques financières. Cette proba risque-neutre découle elle-même de 2 HYP : Non-arbitrage (car ils ont déjà été fait par les arbitragistes en temps réel et instantané) et marchés complets.

 

Golden straitjacket : carcan de l'étalon-or, littéralement la camisole de force de l'or.

 

Implantation verticale : Bénéficier d'un coût de main d'oeuvre plus faible

 

Implantation horizontale : Accéder à un marché étranger.

 

Juste valeur – fair value : L’IASB (International Accounting Standards Board) définit la juste valeur comme « le prix accepté par deux parties avisées, agissant en toute liberté, lors d’une transaction conclue à des conditions de concurrence loyale ».

 

Mondialisation productive (El Mouhoub, 2008) : "Déploiement des activités passant par des transferts internationaux de K, de savoir-faire ou par des opérations sans transferts de K au moyen de la sous-traitance internationale ou d'accords de P ponctuels". L'existence de déploiemnt sans transfert de K montre que les flux de K (IDE, portefeuille) ne sont que des indicateurs partiels de la mondialisation et qu'il existe des échanges "invisibles" : sous-traitance, cession de licences, franchising, leasing, accords, alliances. Remarque intéressante de l'auteur : De tels I, limiant laz dépense en K, a des avantages car limite le risque, notamment de pertes en K et de surendettement, des années 80. Or, je pense, les aléas boursiers récents montrent que le risque est omniprésent.

 

Opérations internes : (NAVARETTI, VENABLES, 2004) : achat majoritaire d'une entreprise à l'étrangers. Préférable en cas d'avantage technologique pour éviter la dissipation de la rente technologique (imperfections du marché). Semble renvoyer à la logique de l'ownership selon HART et MOORE.

 

Opérations externes : accords avec une entreprises locales mais soumises aux imperfections du marché. Ramène sans doute aux échanges invisibles de EL MOUHOUB.

 

Narrow banking (cf. Bourguinat, Briys, 2009) : Vécue comme une des solutions à la crise financière consistant à astreindre les banques qui acceptent les dépôts à n'investir uniquement qu'en bons du Trésor, assurant ainsi une certaine sécurité, si du moins ce terme signifie encore quelque chose! Ce secteur coexisterait alors avec un secteur non régulé, plus risqué mais qui ne serait pas aidé par les pouvoirs publics en cas de crise.

 

Provisionnement dynamique : Ensemble des règles visant à contrer le caractère procyclique du comportement des agents financiers. Ainsi les provisions des banques augmentent avec les risques pris. Ainsi Hausse des risques => Hausse des provisions => Réduction de la croissance des profits et donc des fonds propres => Réduction de la prise de risque. Encore faut-il pouvoir apprécier le risque et donc le normaliser et ensuite le généraliser au bilan et au hors bilan.

 

Put Greespan : Expression cavalière et critique indiquant que les investisseurs sont toujours sûr de récupérer leurs pertes grace aux interventions de la banque centrale qui injectera des liquidités pour éviter l’effondrement du système. Rejoint la question de la socialisation des risques et aussi celle du “face je gagne, pile tu perds!”.

 

Risk on/risk off : typologie de plus en plus utilisée sur les marchés financiers pour montrer qu'un jour les investisseurs sont preneurs de risques (risk on) et un autre adverse au risque (risk off) et recherchent des safe haven comme les German bonds ou des T-Bonds et revendent le actifs risqués. Permet de comprender pourquoi la diversification est difficile, tant les actifs sont corrélés en période d'événement grave et global (Lehman, Grèce). Le problème, c'est qu'il y aurait asymétries des phases. Ainsi les actifs risqués sont très corrélés en période de chute mais faiblement en période de hausse (cf. http://blogs.lesechos.fr/market-makers/la-dialectique-trompeuse-du-risk-on-risk-off-a4126.html ).

 

Subprimes : Prêts qui ne satisfont pas aux normes fixées par Fannie Mae eet Freddie Mac pour les prêts primes que ces institutions garantissent.

 

SIV – Structured investment vehicles : véhicules financiers jouant un rôle similaire à celui des banques, empruntant à TCT pour financer des produits à LT rémunérateurs, mais non soumis aux mêmes exigences réglementaires que les banques.

 

Stress testing : Vient des USA, vise à simuler les conditions les plus défavorables ou contraignantes que peut subir une structure afin d'en étudier les conséquences, ex. Poids lourds sur un pont. Dans le cas des banques, il s'agit de simule rdes dévalorisations d'actifs, etc. Il ne faut toutefois pas croire que la réussite récente dans le cas des banques (européennes) est un blanc-seing pour la sécurité financière.

 

"Sudden stops" (BRENDER, PISANI, 2009) : Arrêts brutaux de la croissance lié , en l'occurence, au reflux des capitaux értangers, ex. Crise asiatique.

 

Titre souverain : Titre émis ou garanti par un Etat ou une banque centrale.

 

Titrisation (securitization) : Transformation de dettes en actifs obscurcissant la traçabilité.

 

Trilemme politique de l'économie mondiale : Expression due à D. Rodrik, ex. : http://www.project-syndicate.org/commentary/rodrik43/French. Rejoint le triangle d'incompatibilité de Mundell : "globalisation économique, démocratie politique et les États-nations sont mutuellement irréconciliables". La démocratie impose une liberté des politiques budgétaires et monétaires. A partir de là il faut choisir le cadre national et refuser la globalisation ou bien abandonner l'organisation en Etats indépendants au profit d'une gouvernance mondiale. Ainsi la première régulation fonctionna tant que la classe ouvrière ne s'émancipa pas pour des revendication populaires. La GB dut abandonner en 1931 son espoir de maintenir la convertibilité de la livre sterling. Les accords de BW mettaient en place le contrôle des capitaux, non envisagé comme un expédient temporaire.

 

VaR-Value at Risk : Méthode d'évaluation du risque mise au point par JP Morgan dans les 90's. Mais ne donne pas le perte maximum, puisqu'on peut tout perdre, mais uniquement la probabilité de perdre plus que la VaR à l'intervalle 99%! Fondée sur la loi normale où 95% des individus (ou des pertes) sont à +ou- 2 écart-types de la moyenne. Or au début de la crise des subprimes, "on a vu des choses qui étaient à 25 écart-types, pendant plusieurs jours", affirme D. Viniar, alors directeur financier à Goldman Sachs. Le modèle VaR suppose entre autes la possibilité d'éliminer une position risquer en la soldant. Encore faut-il trouver des acheteurs!

 

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